Fusariose Impasse sur le traitement en l’absence de risque
La fusariose, deuxième maladie du blé tendre, et le risque de développement de mycotoxines associé, dépendent fortement des conditions hydriques et de températures en saison, mais surtout des pratiques agronomiques. L’absence de conditions favorables au développement de la maladie peut alors justifier l’impasse de traitement.
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Traitement rentable à partir de 2-3 q/ha de nuisibilité
Axel Olivier, responsable fongicides grandes cultures du département agronomie d’InVivo, explique que « la perte de rendement, entre 5 et 30 q/ha en conditions météo favorables, peut ne pas s’accompagner d’un développement de mycotoxines, alors que l’inverse est faux ». La stratégie peut donc s’attacher à d’abord empêcher le développement de mycotoxines.
En cas d’absence de précédent à risque et de météo clémente, la perte estimée atteint 1 à 2 q/ha, alors que le traitement contre la fusariose devient rentable à partir de 2-3 q/ha de nuisibilité.
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